Les bagarres entre coéquipiers au football

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Après l'incroyable bagarre entre deux coéquipiers camerounais lors d'un match les opposant à la Croatie pendant la coupe du monde de football 2014 au Brésil, les apologistes de la philosophie du Nègre incapable ne se sont pas privés d'étaler leur misère intellectuelle sur plusieurs tribunes en épiloguant avec délectation sur les prétendues tares des Nègres toujours aussi prompts à se donner en spectacle de désolation devant le monde entier. Ainsi, ces apologistes en manque de sensations fortes veulent montrer par là que ce geste regrettable posé par les joueurs camerounais est le propre des Nègres d'Afrique. Pourtant, avant les Camerounais, des nombreuses bagarres entre coéquipiers dans le monde sportif occidental ont déjà été abondamment documentées. Et voici un petit échantillon pour confondre les esprits des apologistes de la philosophie du Nègre incapable.



Bagarre entre Lee Bowyer et Kieron Dyer

Bagarre entre Lee Bowyer et Kieron Dyer



Bagarre entre Lee Bowyer et Kieron Dyer



Bagarre entre Graeme Le Saux et David Batty

Bagarre entre Graeme Le Saux et David Batty



Bagarre entre Graeme Le Saux et David Batty



Bagarre entre Jamie Carragher et Alvaro Arbeloa

Bagarre entre Jamie Carragher et Alvaro Arbeloa



Bagarre entre Jamie Carragher et Alvaro Arbeloa



Bagarre entre Shaun Derry et Jose Fonte

Bagarre entre Shaun Derry et Jose Fonte





Bagarre entre Steve McManaman et Bruce Grobbelaar



Bagarre entre Titas Vitukynas et Deividas Padaigis





Top 10 des bagarres entre coéquipiers dans les compétitions sportives en Occident



Il ne s'agit pas ici de dédouaner les joueurs camerounais puisque nous parlons de "ce geste regrettable posé par les joueurs camerounais". C'est donc un "geste regrettable" qui doit être sanctionné. Sans plus. Donc, nulle part il est question ici de dédouaner les Camerounais pour leur geste inacceptable ou de le minimiser parce que d'autres l'auraient fait avant eux.


Ce dont il est question dans cet article c'est la malhonnêteté qui consiste à présenter l'incident des Camerounais comme une tare des Africains qui conforterait ainsi divers stéréotypes au point de jeter l'effroi et la honte sur l'ensemble de la "race noire" devant des nombreux téléspectateurs rivés sur leur petite écran. Une telle réaction est la preuve même d'un profond complexe d'infériorité guidé par une psychologie de l'opprimé qui voudrait, qu'en tant qu'Africains, qu'on soit prédisposé à marcher les fesses serrées sous le prétexte ridicule que le monde entier nous regarde.


Franchement. Le monde nous regarde, et alors? Sommes-nous dans un zoo ? Comme si on s'attendait à ce que des macaques fassent une pause sur leurs comportements primaires habituels et se comportent enfin honorablement, juste le temps d'un match, pour sauver la face devant la race des seigneurs installés dans un stade utilisé pour la circonstance comme jardin d'acclimatation.


Et quand les Blancs se bagarrent entre eux au cours des matchs, philosophent-ils ensuite sur leurs tares et la honte suscitée sur leur "race" par ces dérapages ? Ils se sont bien bagarrés pourtant, et en grandeur nature, au cours de leurs guerres "mondiales". Ont-ils eu honte pour leur "race" de se donner ainsi en spectacle de barbarie devant la face du monde pour s'être battu entre frères blancs ? Bien au contraire, ils ont même créé l'ONU pour s'auto-congratuler d'avoir arrêter les bagarres chez eux pour les poursuivre dans le "tiers-monde".


Il faut se décomplexer de toutes ses préoccupations-là et développer plutôt une culture du résultat. C'était illusoire d'attendre de l'équipe du Cameroun un quelconque résultat appréciable puisque le leadership de l'équipe, la chaîne de commandement, est défaillant. Si vos chefs sont défaillants, vous ne pourrez pas produire de bons résultats. La qualité de vos chefs déteignent forcément sur le reste de la chaîne jusqu'au dernier échelon au niveau des joueurs dans le stade. Si votre cerveau est défaillant, difficile pour le reste du corps de suivre. Dans une organisation humaine, telle une équipe de football, c'est pareil.


Si l'encadrement de l'équipe, par sa chaîne de commandement depuis le sommet au Cameroun, n'a pas été performant, les garçons avaient déjà perdu avant d'aller au Brésil. Ceux qui sont à blâmer les plus sévèrement sont les chefs. Sans un chef performant, il n'y a pas de résultat positif sur le terrain de football.


Et dans la foulée, l'incident de la bagarre a été la porte ouverte à tous les apologistes de la philosophie du nègre incapable pour leur permettre d'éructer, en toute légitimité, leur misère intellectuelle. Et le fait que les exemples de bagarre présentés dans cet article se déroulent dans des compétitions de moindre envergure ne justifie pas que ses bagarres soient moins graves que celles d'un championnat de portée mondiale sous prétexte d'avoir une plus grande exposition médiatique.


Une bagarre est une bagarre, qu'elle soit télévisée mondialement ou non, et l'une n'est pas moins grave que l'autre. Vouloir focaliser sur le fait que l'incident soit médiatisée mondialement pour exiger ainsi aux joueurs camerounais une plus grande retenue, afin ne pas faire honte à la "race noire", est la preuve même d'un complexe d'infériorité persistant.


Le vrai débat est plutôt de se questionner sur la qualité du leadership, des chefs, de la chaîne de commandement de cette équipe jusqu'au sommet au Cameroun, si on se soucie réellement de notre fierté. Le succès d'une équipe doit beaucoup à l'encadrement et à la vision de ses chefs. Si votre chef n'est pas bon, vous ne pourrez pas donner le meilleur de vous-même si ce n'est de produire des résultats en dessous de votre potentiel. C'est pour cela d'ailleurs que les Occidentaux nous imposent par tous les moyens (coup d'état électoral, putsch militaire, etc.), à la tête de nos pays, des psychopathes pour nous bloquer, pour nous maintenir dans une hibernation artificielle afin qu'on ne puisse pas produire des résultats impressionnants susceptibles de mettre l'Occident dans l'ombre dans la bataille pour le contrôle du leadership mondial.


Et oui. Vous ne le saviez pas? Les Africains sont humains comme les autres. Voici même un scoop pour vous, ça leur arrive aussi de se battre comme les Blancs de temps en temps. Comme pour les Blancs, il faut simplement les réprimander pour ces gestes inacceptables sans se vautrer dans une crise existentielle faussement soucieuse du rayonnement de la "race noire". Quand les leurs font des bagarres, les Blancs ne se vautrent pas dans une crise existentielle en philosophant sur le Blanc incapable.


Voici une vidéo qui illustre bien comment le manque d'encadrement de la part du leadership, de la chaine de commandement d'une équipe jusqu'au sommet, a des conséquences désastreuses sur le terrain en matière de résultat.


À l'inverse, voici le club Mazembe qui montre comment un bon encadrement de la part du leadership (par son président Moïse Katumbi Chapwe), de la chaîne de commandement, permet d'obtenir des résultats satisfaisants sur le terrain de football.




Tout Puissant Mazembe, un club congolais de football (Lubumbashi, Katanga, RDC)



2010 FIFA Club World Cup: History made by Mazembe